Le changement climatique n’est plus un phénomène abstrait. Il transforme profondément notre environnement, nos modes de vie, mais aussi la qualité de nos ressources naturelles, en particulier celle de l’eau. En France comme ailleurs dans le monde, la hausse des températures, les sécheresses, les inondations et les événements climatiques extrêmes affectent la disponibilité et la qualité de l’eau potable.
Chez Dyese France, nous intervenons depuis plus de 20 ans pour garantir des solutions efficaces de décontamination de l’eau, de l’air et des surfaces. À travers cet article, nous vous proposons une analyse claire des conséquences du dérèglement climatique sur la qualité de l’eau, ainsi que les moyens concrets pour y faire face.
Un cycle de l’eau profondément bouleversé
Le cycle de l’eau repose sur un équilibre naturel entre l’évaporation, les précipitations, l’infiltration dans les sols et l’écoulement des eaux de surface. Ce cycle est aujourd’hui déséquilibré par les effets du réchauffement climatique.
L’augmentation des températures entraîne une évaporation plus rapide, une fonte accélérée des glaciers et des neiges éternelles, ainsi qu’une modification de la distribution des pluies. Certaines zones deviennent plus arides tandis que d’autres subissent des épisodes de pluies intenses, provoquant des crues soudaines.
Ces perturbations ont pour conséquence directe une baisse de la qualité des eaux douces. Les rivières s’assèchent ou débordent, les nappes phréatiques sont surexploitées, et les sols peinent à filtrer les polluants avant qu’ils n’atteignent les eaux souterraines.
Stress hydrique et pollution : une double menace
Le stress hydrique se définit par un déséquilibre entre la demande en eau et la ressource disponible. Ce phénomène est aggravé par le changement climatique. En France, certaines régions comme la Franche-Comté, le Sud-Ouest ou la vallée du Rhône ont connu des restrictions d’usage de l’eau de plus en plus fréquentes ces dernières années.
En 2019, plusieurs communes françaises ont dû être ravitaillées par camion-citerne en plein été. Ces situations ne sont plus exceptionnelles, elles tendent à se répéter.
Parallèlement, la concentration des polluants dans l’eau augmente lorsque le volume d’eau diminue. Les substances chimiques, les résidus agricoles (nitrates, pesticides), les métaux lourds, mais aussi les micro-organismes pathogènes se retrouvent en plus grande quantité dans les réseaux d’eau.
Bactéries et agents pathogènes : des risques accrus
Lorsque la température de l’eau augmente, certaines bactéries se développent plus rapidement. C’est le cas de la légionelle, responsable de la légionellose, une infection respiratoire parfois mortelle. Cette bactérie affectionne les réseaux d’eau chaude sanitaire mal entretenus, notamment lorsque l’eau stagne à une température comprise entre 25 et 45 degrés Celsius.
On observe également la prolifération de pseudomonas, de coliformes fécaux ou encore de cryptosporidies, des parasites microscopiques résistants aux traitements classiques.
Les établissements recevant du public sont particulièrement exposés à ces risques : hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, hôtels, centres sportifs. Ces lieux nécessitent des systèmes de traitement de l’eau rigoureux, régulièrement contrôlés et adaptés aux nouvelles réalités sanitaires.
Les inondations, facteurs de contamination
Autre effet du changement climatique : la multiplication des épisodes de pluies extrêmes et de crues soudaines. Ces événements submergent les réseaux d’assainissement et les stations d’épuration, provoquant des débordements d’eaux usées.
Ces eaux contaminées peuvent se mélanger aux eaux de surface, polluer les nappes phréatiques ou s’introduire dans les réseaux de distribution. Elles transportent alors des bactéries, des virus, des champignons et des parasites pouvant provoquer des maladies graves : choléra, dysenterie, hépatites, infections parasitaires…
Ces situations posent de réels défis en matière de sécurité sanitaire, notamment dans les zones densément peuplées ou dans les territoires peu équipés pour gérer ces crises.
Sécheresse et salinisation : une menace silencieuse
Lorsque les nappes phréatiques se vident et que les apports d’eau douce diminuent, l’eau de mer peut s’infiltrer dans les sols et remonter vers les aquifères. Ce phénomène, appelé salinisation, touche de plus en plus de zones littorales.
L’eau salée rend les sols impropres à l’agriculture et les ressources en eau inutilisables pour la consommation humaine. Les exploitants agricoles, les industriels et les collectivités doivent alors recourir à des solutions de traitement coûteuses, ou se tourner vers d’autres ressources, parfois déjà surexploitées.
Une santé publique de plus en plus fragilisée
La qualité de l’eau est un enjeu de santé publique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 2 milliards de personnes dans le monde consomment encore chaque jour de l’eau contaminée.
Avec le réchauffement climatique, de nombreuses maladies infectieuses liées à l’eau étendent leur aire géographique. Le paludisme, la dengue ou la fièvre typhoïde, autrefois limitées aux zones tropicales, apparaissent désormais sous nos latitudes.
En France, les épisodes de contamination à la légionelle ou à Escherichia coli se multiplient, touchant parfois des populations vulnérables ou des infrastructures critiques. Ces menaces appellent à une vigilance renforcée et à la modernisation de nos systèmes de traitement de l’eau.
Agir pour limiter les impacts liés au réchauffement climatique
Face à ces défis, plusieurs leviers peuvent être mobilisés à court et moyen terme :
- Moderniser les infrastructures d’eau potable et d’assainissement pour les rendre plus résilientes aux aléas climatiques
- Mettre en place des dispositifs de surveillance renforcée de la qualité de l’eau, en particulier dans les zones sensibles
- Réduire l’utilisation de produits polluants (engrais chimiques, pesticides)
- Favoriser la réutilisation des eaux usées traitées, en respectant des normes strictes de qualité
- Sensibiliser les acteurs publics et privés aux enjeux sanitaires liés au changement climatique
Les solutions Dyese France
Depuis plus de deux décennies, Dyese France accompagne les collectivités, les professionnels de santé, les industries et les entreprises dans la prévention des risques liés à la qualité de l’eau.
Nos solutions s’adaptent aux nouvelles réalités climatiques :
- Traitement et prévention de la prolifération de la légionelle dans les réseaux d’eau chaude
- Désinfection des réseaux d’air et de ventilation dans les établissements sensibles
- Décontamination des surfaces pour prévenir les contaminations
- Contrats de maintenance et audits sanitaires personnalisés
- Conseils réglementaires pour répondre aux exigences des autorités sanitaires
Notre approche repose sur une combinaison de rigueur scientifique, d’innovation technologique et d’écoute des besoins spécifiques de chaque site. Nous intervenons partout en France et garantissons une traçabilité complète de nos actions.
Le changement climatique représente une menace directe et croissante pour la qualité de l’eau. En perturbant le cycle naturel de l’eau, en favorisant la prolifération de bactéries et en fragilisant les infrastructures existantes, il met en péril la sécurité sanitaire de millions de personnes.
La réponse à ces enjeux passe par une action concrète : adaptation des réseaux d’eau, surveillance accrue, traitement efficace, et accompagnement des acteurs de terrain. Dyese France s’engage pleinement dans cette démarche, en offrant des solutions concrètes, éprouvées et durables.
Protéger la qualité de l’eau, c’est aussi protéger notre santé, nos écosystèmes et notre avenir collectif.
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